In defense of a population-level approach to prevention: why public health matters today

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REPORT


SPECIAL SECTION ON WHY PUBLIC HEALTH MATTERS TODAY: COMMENTARY

In defense of a population-level approach to prevention: why public health matters today Lindsay McLaren 1 Received: 15 June 2018 / Accepted: 15 February 2019 # The Canadian Public Health Association 2019

Abstract A focus on populations, and a corresponding population-level approach to intervention, is a foundation of public health and is one reason why public health matters today. Yet, there are indications that this foundation is being challenged. In some policy and practice domains, and alongside growing concern about the social determinants of health and health equity, there has been a shift from a population-level or universal approach to intervention, to a targeted approach focusing on those experiencing social or economic vulnerability. More than 30 years ago, Geoffrey Rose articulated strengths and limitations of population-level and highrisk approaches to prevention. In light of a strong analogy between Bhigh risk^ and Btargeted^ approaches, it seems timely, in a forum on why public health matters today, to revisit Rose’s points. Focusing on points of overlap between strengths and limitations of the two approaches as described in public health (population-level; high-risk) and social policy (universal; targeted), I illustrate strengths of a population-level approach from the point of view of health equity. Although different circumstances call for different intervention approaches, recent discourse about the weakening of public health suggests that there is value in discussing foundations of the field, such as the population-level approach, that we as a community may wish to defend. Résumé L’accent sur les populations, et donc sur les interventions populationnelles, constitue l’une des bases de la santé publique et l’une des raisons de son importance aujourd’hui. Des fissures semblent néanmoins se dessiner dans cette fondation. Dans certains domaines de politiques et de pratique, avec le souci croissant pour les déterminants sociaux de la santé et l’équité en santé, un changement s’opère : la démarche d’intervention populationnelle ou universelle cède la place à une démarche ciblée sur les personnes vulnérables sur le plan social ou économique. Il y a plus de 30 ans, Geoffrey Rose expliquait les forces et les limites des démarches de prévention populationnelles et de celles axées sur les segments à risque élevé. Vu l’étroite similitude entre les démarches « ciblées » et « axées sur les segments à risque élevé », il semble à propos, sur une tribune qui demande Pourquoi la santé publique aujourd’hui?, de revenir sur les arguments de Geoffrey Rose. En m’intéressant aux recoupements entre les forces et les limites de ces deux démarches, comme décrites par les acteurs de la santé publique (populationnelle; axée sur les segments à risque élevé) et des politiques sociales (universelle; ciblée), j’illustre les forces de la démarche populationnelle du point de vue de l’équité en santé. Bien que différentes situations appellent différentes mesures d’in